Une belle année pleine de forêts et de bois.

Depuis quelques jours le paysage figé dans une beauté blanche,

spectrale, cristalline et silencieuse, ne bougeait pas.

Comme fixé sur une photo ancienne, quasi en noir et blanc.

Pas un mouvement d'air, pas une branche ne bougeait,

de rares et courageux oiseaux traversaient le jardin.

Soudain, le temps s'est réchauffé, la température remontant au-dessus de zéro.

Nous somme sortis pour une courte promenade,

longeant les arbres sous un ciel gris mais sans pluie.

Pourtant sous les arbres, il pleuvait :

le givre qui les recouvrait quelques heures auparavant fondait

et toute cette eau tombait en millions de gouttes.

le temps n'était pas à la pluie mais dans la forêt il pleuvait.

Cette eau filtrée par le sol allait là où elle était utile.

Il est aisé de comprendre ainsi que la forêt et

ses arbres maintiennent  l'eau dans le sol,

abreuvant plantes et animaux, remplissant les nappes phréatiques,

nous préservant de la sécheresse.

Pour cette année 2017, je nous souhaite une année de restauration des forêts,

une diminution de son exploitation non raisonnée.

Le bois nous est tellement utile. Ne dit-on pas qu'il chauffe sept fois ?

Contre la canicule, on n'a jamais rien trouvé de mieux que l'ombre d'un arbre.

Je terminerai en souhaitant la réimplantation de végétation

dans certains quartiers citadins devenus atrocement "minéraux",

les rendant ainsi infréquentables par grande chaleur.

Quand aux agriculteurs, je souhaite qu'ils finissent par comprendre

l'importance de garder ou de replanter des haies,

l'importance de trouver des solutions alternatives aux désherbants, aux engrais, aux pesticides.

Il pourront aussi se renseigner sur l'utilité du BRF ou bois raméal fragmenté.

Si j'étais un observateur extra-terrestre, je penserai que les maîtres de la terre sont les arbres,

qu'ils sont à la fois dénués d'agressivité, profondément utiles à la vie terrestre,

ce qui est loin d'être le cas de nous autres humains.

Quand à moi, j'essaierai encore de m'améliorer encore mon comportement

de consommateur, sachant que mon petit pouvoir d'achat vaut autant qu'un bulletin de vote.